Note[1]
(dernière mise à jour – juin 2012)
Si le jury est autorisé à visionner l’enregistrement vidéo dans la salle des délibérations, une directive supplémentaire est requise :
Vous pourrez visionner l’enregistrement vidéo dans la salle des délibérations, mais vous ne devez pas y accorder de valeur démesurée simplement parce qu’il s’agit d’un enregistrement en direct. De plus, souvenez-vous que vous ne devez pas examiner les éléments de preuve de façon isolée. Vous devriez examiner chaque partie du témoignage du témoin, y compris toute partie pouvant expliquer ce que vous voyez dans l’enregistrement vidéo ou le mettre en contexte. Vous devez examiner l’ensemble de la preuve pour rendre votre jugement.
(Lorsque le témoin n’a pas de souvenir distinct de l’événement, l’enregistrement vidéo peut être admissible, mais le jury doit recevoir une mise en garde spéciale contre le danger de condamner l’accusé uniquement sur la base de l’enregistrement vidéo.)
(NDT) a témoigné qu’il n’a aucun souvenir, à ce moment-ci, des événements qu’il a décrits dans l’enregistrement vidéo. Il est dangereux de condamner (NDA) sur la base du témoignage de (NDT) en l’absence d’éléments de preuve qui pourraient confirmer ou appuyer celui-ci. Qu’il y ait ou non des éléments de preuve qui confirment le témoignage, il vous appartient de décider du poids à accorder au témoignage de (NDT).
[1] La directive finale 11.19 est la directive générale concernant la preuve présentée par des enfants.